La force de Mostafa Naffi dans cette dernière thématique est une alchimie sculpturale et picturale ou le noir est loin d’être la négation de la lumière. Si effectivement comme le prétendent les impressionnistes que le noir est l’ennemi de la couleur, allusion au deuil et au désespoir, les ténèbres du monde souterrain, le noir de Mostafa Naffi, aujourd’hui l’emporte dans la sensualité élégante.
De ses effusions gestuelles, étonnamment il donne naissance à un aspect organique et sensuel. Magique, cette fascination du noir qui tient de l’art et de la science, de la physique et de la psychologie, elle est je dois dire à la limite du sublime. Cette quête de l’absolu ne fait aucun doute elle est infiniment mystérieuse, même si la passion discrète du rouge n’est certe, ni subversive ni futile ni même forcément liée à la sexualité et encore moins à la vulgarité, elle reste digne à son œuvre qui est liée à l’attachement au plaisir des sens, la vue en particulier. Conscient que nous aspirons tous aux magnifiques étreintes érotiques apaisantes, Mostafa Naffi refuse l’enfermement, comme le noir d’ailleurs qui faisait de la résistance. L’abandon est le mot clé ici, puisqu’il casse la muraille de son environnement, affronte avec aisance et conscience la beauté dans les méandres des frontières en quête de liberté pour nous atteindre de cette énergie sensuellement séduisante à succomber à la transcendance. Oui cette élévation nous fait découvrir qu’il y a de la lumière éblouissante, le noir nous éclaire avec son éclat réfléchissant dans l’œuvre de Naffi. Le refus du négativisme du noir nous engage à la réconciliation avec cette couleur qui pour quelques-uns est le symbole de l’obscurantisme.
L’artiste nous envoûte nous captive instinctivement, nous constatons dès le premier regard que nous sommes imprégnés par son hypnotisme harmonieux qui mène à la contemplation. Son œuvre dégage un parfum et un éclat céleste indéniables telles une énergie située à la fois mâles et femelles d’où le noir domine les autres couleurs. Bravo l’artiste
La célébration de la sensualité en quête de l’absolu.
La force de Mostafa Naffi dans cette dernière thématique est une alchimie sculpturale et picturale ou le noir est loin d’être la négation de la lumière. Si effectivement comme le prétendent les impressionnistes que le noir est l’ennemi de la couleur, allusion au deuil et au désespoir, les ténèbres du monde souterrain, le noir de Mostafa Naffi, aujourd’hui l’emporte dans la sensualité élégante.
De ses effusions gestuelles, étonnamment il donne naissance à un aspect organique et sensuel. Magique, cette fascination du noir qui tient de l’art et de la science, de la physique et de la psychologie, elle est je dois dire à la limite du sublime. Cette quête de l’absolu ne fait aucun doute elle est infiniment mystérieuse, même si la passion discrète du rouge n’est certe, ni subversive ni futile ni même forcément liée à la sexualité et encore moins à la vulgarité, elle reste digne à son œuvre qui est liée à l’attachement au plaisir des sens, la vue en particulier. Conscient que nous aspirons tous aux magnifiques étreintes érotiques apaisantes, Mostafa Naffi refuse l’enfermement, comme le noir d’ailleurs qui faisait de la résistance. L’abandon est le mot clé ici, puisqu’il casse la muraille de son environnement, affronte avec aisance et conscience la beauté dans les méandres des frontières en quête de liberté pour nous atteindre de cette énergie sensuellement séduisante à succomber à la transcendance. Oui cette élévation nous fait découvrir qu’il y a de la lumière éblouissante, le noir nous éclaire avec son éclat réfléchissant dans l’œuvre de Naffi. Le refus du négativisme du noir nous engage à la réconciliation avec cette couleur qui pour quelques-uns est le symbole de l’obscurantisme.
L’artiste nous envoûte nous captive instinctivement, nous constatons dès le premier regard que nous sommes imprégnés par son hypnotisme harmonieux qui mène à la contemplation. Son œuvre dégage un parfum et un éclat céleste indéniables telles une énergie située à la fois mâles et femelles d’où le noir domine les autres couleurs. Bravo l’artiste
Lahcen Zinoun
Casablanca le 7 février 2023